Travailler en périphérie urbaine impose de réfléchir au métropolisation. Ce phénomène, très présent en France, s’accompagne souvent d’une généralisation des quartiers pavillonnaires. Gradignan, au sud de Bordeaux, en est un bon exemple.

Connue comme la « banlieue verte » de Bordeaux, Gradignan a longtemps attiré les familles grâce à la qualité de ses paysages. Mais l’étalement progressif de l’agglomération a entraîné une forte pression foncière. Résultat : les espaces naturels sont grignotés par la construction de maisons individuelles.

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C’est dans ce contexte que s’inscrit ce projet urbain. Il fait partie d’un plan global pour Gradignan Sud, conçu en lien avec l’arrivée prochaine du tramway. L’un des enjeux majeurs consiste à requalifier les abords de la D1010, un axe structurant du territoire. Mon intervention se situe près du lycée des Graves.

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L’objectif : proposer de nouvelles formes urbaines dans un tissu diffus, en créant des marqueurs bâtis clairs et des logements adaptés aux évolutions du mode de vie.

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Le projet comprend deux opérations principales :

• Un immeuble de logements intermédiaires de cinq étages, implanté en bordure de la D1010. Il marque l’axe et structure le paysage. Le rez-de-chaussée accueille des commerces. Les quatre étages supérieurs sont organisés en duplex superposés. Cette typologie offre de belles vues et des logements spacieux, peu courants dans la commune.

• Un ensemble de maisons sur pilotis, imaginé sur un site lacustre voisin. Les habitations sont réparties en trois bandes de maisons mitoyennes. Elles sont desservies par des coursives ouvertes, qui offrent des vues sur la forêt toute proche. Ce dispositif permet une relation directe avec la nature tout en assurant une densité maîtrisée.

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Ce projet explore des formes d’habitat plus variées, mieux intégrées au paysage, et adaptées aux enjeux d’une métropole en transformation.